Le jeune juge et l'injustice humaine
- Arson Diffusart
- 13 mars
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 mars
La justice des hommes à l'heure du digital.
Il est temps de se passer des juges pour une justice équitable.
Petit poème pour en féliciter un, gros paresseux qui n'a pas lu le dossier.
Vite ! Passons à la justice digitale et numérique.
Le jeune juge
Le jeune juge,
Le Jeune juge est un personnage
Important, il est respecté,
Le genre à qui on rend hommage.
Il fait de son autorité
Et quel que soit son âge,
Ce qui sera, LA vérité.
Peu importe les témoignages,
Il appliquera, non pas sévérité,
Pas même un éclairage,
Simplement entériné,
Les mensonges du voisinage
Sans peur de discréditer,
Comme en apprentissage,
N’ayant eu le temps d’étudié,
Pour un bon arbitrage,
Le dossier présenté.
Le Jeune juge, son « jugement » rendu,
D’une décision inique (ta mère),
Sera convaincu
D’avoir été exemplaire.
Peu lui chaut pour ses attributs
Par devant ses pairs,
Puisqu’il a conclu
Liquider les affaires,
Bouclé les dossiers, trouvé une issue.
Il gardera sa chaire
Même au prix de la vertu,
Pour en être félicité et devenir populaire.
Un juge du tribunal n’est pas responsable,
Surtout pas le Jeune Juge.
En tant que Président remarquable,
Il ne peut être censuré,
C’est un Républicain décoré, un intouchable.
L'injustice est rendue,
Il est payé pour ça.
Il est fier de lui, mais triste individu,
Fait un beau métier, mais fait comme ça
Ne sera pas retenu,
Comme un bon magistrat.
Bien qu’ils soient tous soutenus
Par leurs syndicats,
Il sera même promu
Pour un plus grand consulat.
Il aura des médailles et sera reconnu,
Pendant que le prolétariat
Le pensera corrompu.
Pour la justice, je préconise un fonctionnement révolutionnaire,
Afin éviter les décisions proprement inadmissibles comme nous en connaissons tous. Une solution simple me semble possible. Un barème pour chaque infraction, chaque délit. C’est la machine qui inflige la punition pas des juges incapables, dans l’émotion, ou pire, corrompus ou idéologues. A quoi bon comprendre le délit ou le meurtre ? S’il y a meurtre ou délit, il y a punition, point final. Tous les cas peuvent être prévus par le logiciel et des graduations de peines adaptées, bien plus sûrement et honnêtement, que par des hommes dont les sanctions infligées ne sont souvent pas en rapport avec l’attente des victimes après avoir pris des années d’investigations inutiles et coûteuses.
Il suffit d’un bon algorithme et l’ordinateur crache la sentence, c’est tant ! Un meurtre prémédité c’est tant, un homicide sans intention c‘est tant, la violence selon une graduation établie. Pas d’histoire de règlement de compte entre juges et avocats d’obédiences différentes, plus de copinages, plus de corruption dont les tribunaux sont envahis comme tous les corps de métiers.
On peut dire que notre justice doit être « humaine », mais les jeux d’influence et les petits arrangements entre amis ne sont pas acceptables en matière judiciaire, sauf à devenir des palais d’injustice, ce qui leur arrive trop souvent d’être, particulièrement pour les victimes, alors que les délinquants, après être passés des dizaines de fois devant des juges humains, sont libres de recommencer leurs forfaitures, aux prétextes de compréhension compassionnelle. Il arrive trop souvent que pour les mêmes crimes ou délits, où n’apparaissent pas de circonstances aggravantes ni atténuantes, les peines soient extrêmement différentes d’un tribunal à l’autre, d’une région à l’autre. Ce qui est tout de même antinomique avec les principes d’égalité et de justice.
Stop à la justice humaine INJUSTE
La justice des hommes est forcément partiale et injuste
La seule façon d’éviter l’arbitraire est de juger les gens par un ordinateur insensible aux émotions, inaccessible aux pressions et aux compromissions.
La machine est bien la seule solution pour une justice réellement égale pour tous et juste, qui ne placera personne au-dessus des lois.
La décision n’en sera jamais moins « humaine » par un système inventé par l’homme, au contraire, elle sera pure et dénuée de toutes mauvaises influences sur les juges.
Autre avantage non négligeable, tous ces juges devenus inutiles seront remis la tête dans leurs dossiers d’enquêtes à la recherche de la culpabilité, seule tâche désormais utile qu’ils puissent accomplir.
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